L’administration américaine a dénoncé jeudi le trafic d’êtres humains, mettant particulièrement l’accent sur un rapport sur le travail forcé et le trafic des garçons, un phénomène peu connu dans le monde.
« Le rapport met en relief plusieurs tendances alarmantes dont l’expansion du travail forcé … et l’augmentation des trafics liés à l’emploi» qui ont empiré en raison de la crise sanitaire mondiale, a regretté le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken en présentant le rapport annuel du ministère américain des Affaires étrangères sur le trafic d’êtres humains qui porte sur 188 pays, parmi lesquels les Etats-Unis.
D’après ce rapport, dans nombre de pays à l’instar de la Birmanie, du Cambodge, de la Malaisie, des Philippines et de la Turquie, des trafiquants, dont certains établis en Chine, ont profité de la crise de la Covid-19 pour recruter des adultes et des enfants de diverses origines en passant par de fausses offres d’emploi en ligne.
«Les trafiquants ont tiré profit des difficultés économiques liées à la pandémie, de l’augmentation du chômage des jeunes et des restrictions de voyage pour exploiter des milliers d’adultes et d’enfants dans une industrie valant plusieurs milliards de dollars au cours des deux dernières années », a confié à des médias l’envoyée spéciale sur ce dossier, l’ambassadrice itinérante américaine chargée de la lutte contre la traite des êtres humains, Cindy Dyer.