Les autorités néerlandaises ont annoncé vendredi dernier leur décision de mettre un terme dès le 1er octobre prochain, à l’extraction du gaz dans le plus vaste gisement du continent européen, nonobstant les préoccupations à l’échelle mondiale au sujet de l’approvisionnement énergétique dues au conflit armé en Ukraine.
Depuis plus de deux décennies, les riverains du gigantesque site d’extraction de gaz dans la province de Groningue (nord) se plaignaient de tremblements de terre récurrents dont l’origine est attribuée à l’exploitation intense du sous-sol de la région.
A cause de la « situation internationale incertaine » et en cas d’hiver très froid, 11 dernières unités d’extraction de gaz du champ de Groningue doivent néanmoins demeurer fonctionnelles durant un an de plus, avant une fermeture définitive prévue en octobre 2024. « Nous fermons vraiment les vannes », a affirmé le Secrétaire d’Etat néerlandais aux Mines, Hans Vijlbrief.
«Les problèmes des habitants de Groningue ne sont pas encore résolus et malheureusement les séismes devraient perdurer pendant plusieurs années, mais la source de leur malheur sera fermée à partir d’octobre», a assuré ce responsable dans un communiqué.
Même si l’extraction de gaz était quasiment nulle ces dernières années, les autorités néerlandaises avaient gardé le site opérationnel à cause des incertitudes énergétiques mondiales dues principalement à l’agression de l’Ukraine par la Russie depuis février 2022.