Le Conseil des ministres des Emirats arabes unis a approuvé hier lundi, une mise à jour de la « stratégie énergétique nationale » du pays, dont l’un des objectifs phares est de « tripler la contribution des énergies renouvelables au cours des sept prochaines années ».
Les Emirats arabes unis se sont donc engagés, d’ici 2030, à tripler leur production d’énergies renouvelables, mais aussi à développer leur production d’hydrogène, à travers le développement des chaînes d’approvisionnement et des infrastructures et la mise en place d’un centre de recherche, et à accélérer le déploiement des voitures électriques avec la mise en place d’un vaste réseau de stations de recharge.
Le coût de cette série d’initiatives est évalué à 50 milliards d’euros indique un communiqué du Conseil des ministres, précisant que la société chinoise WeRide recevra la première licence du pays pour les voitures autonomes.
Ces nouvelles stratégies sont dévoilées avant la conférence mondiale sur le climat (COP28), prévue fin novembre à Dubaï et durant laquelle des centaines de participants débattront des moyens de lutter contre le réchauffement climatique.
Les Emirats arabes unis, qui comptent près de 10 millions d’habitants, dont 90% d’expatriés, figurent parmi les principaux exportateurs de brut au monde.
Le pays du Golfe s’est engagé en 2021 à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif qui ne prend toutefois pas en compte les émissions produits par le pétrole exporté et brûlé hors des frontières du pays.