Un accord entre Londres et Ankara pour lutter contre l’immigration illégale

Le Royaume-Uni a annoncé hier mardi dans la soirée avoir conclu un accord avec la Turquie pour “écraser les réseaux de passeurs” dans le cadre de sa lute contre l’immigration illégale, un projet qui prévoit de renforcer les échanges de données entre les deux pays.

L’accord prévoit notamment la création d’un “centre d’excellence” par la police turque, soutenue par Londres, avec notamment des partages de données facilities en matière d’immigration.

Le nouveau “centre d’excellence” en Turquie, devrait renforcer la coopération entre l’agence nationale du crime et les équipes britanniques de renseignements basées en Turquie d’un côté et leurs homologues turcs de l’autre, notamment pour empêcher les exportations d’embarcations de fortune à travers l’Europe.

Mercredi, le ministre britannique en charge de l’Immigration Robert Jenrick a refusé de dévoiler le montant de la somme versée  par Londres à la Turquie dans le cadre de cet accord.

En pleine crise du coût de la vie et à un an d’élections décisives pour le parti conservateur au pouvoir, le gouvernement britannique brandit la lute contre l’immigration illégale comme une priorité et multiplie les annonces censées permettre de réduire, en vain, le nombre de traverses dans la Manche.

C’est ainsi que le gouvernement a annoncé cette semaine, avoir mis en place une équipe pour s’attaquer aux “avocats qui aident les migrants à exploiter le système migratoire” britannique.

Après des semaines de reports, 15 demandeurs d’asile ont été installés  lundi denier sur une barge à quai dans le Sud-ouest de l’Angleterre, un projet très critiqué par les associations de défense des droits humains. A terme, cette barge doit accueillir jusqu’à 500 demandeurs d’asile.