La Confédération Suisse a salué, par la voix de sa secrétaire d’État aux Migrations, Christine Schraner Burgener, les efforts soutenus déployés par le Maroc au niveau régional pour relever les défis liés à la migration, expliquant que le Royaume occupe « une position clé entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Il est en conséquence confronté à davantage de flux migratoires ».
En marge de la première réunion du Groupe migratoire mixte permanent maroco-suisse (GMMP), tenue, mardi à Rabat, la responsable suisse s’est félicitée également de la coopération étroite entre le Maroc et la Confédération Suisse dans le domaine migratoire, précisant que les deux pays « partagent des défis similaires » à ce sujet.
« Le Maroc et la Suisse, qui partageant des défis similaires dans le domaine de la migration, sont confrontés à des flux croissants et œuvrent pour renforcer davantage leur coopération étroite », a-t-elle dit.
Pour Mme Brugener, la coopération migratoire entre les deux pays se porte « très bien », estimant que la qualité des relations bilatérales existant depuis plus de 100 ans entre le Maroc et la Suisse « facilitent notre coopération dans le domaine de la migration ».
Dans la Déclaration Conjointe adoptée par le Royaume du Maroc et la Confédération Suisse, le 3 décembre 2021 à Berne, les deux parties avaient exprimé leur souhait de raffermir leur coopération dans le domaine migratoire, dans un esprit de partenariat sur le plan bilatéral, régional et multilatéral.
Au cours de cette première réunion du GMMP, tenue sous la co-présidence de M. Khalid Zerouali, Wali Directeur de la migration et de la surveillance des frontières, et Mme Burgener, les deux parties se sont félicitées de la mise en place de ce cadre de dialogue et de coordination qui permettra d’élever et de renforcer le partenariat migratoire bilatéral dans ses multiples dimensions sectorielles.
Elles ont également convenu d’explorer et de renforcer toutes les opportunités pour dynamiser la mobilité entre les deux pays dans un cadre maîtrisé et ordonné.
Dans ce sens, les deux parties ont mis en place deux sous-comités Ad-hoc qui se réuniront à court terme afin d’élaborer et implémenter une feuille de route par des actions concrètes dans tous les domaines de la migration aussi bien les questions opérationnelles inhérentes à la migration irrégulière que celles de la mobilité régulière.