Washington a annoncé mardi suspendre partiellement son aide au Gabon à la suite du putsch perpétré en fin août dans ce pays producteur de pétrole d’Afrique centrale qui était dirigé depuis plus de 5 décennies par la famille Bongo.
« Le gouvernement américain suspend une partie de son aide étrangère au Gabon le temps d’évaluer l’intervention anticonstitutionnelle par des membres de l’armée du pays », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, à travers un communiqué.
Le montant de l’aide ainsi suspendue et les programmes directement affectés par cette mesure n’ont pas été précisés. Néanmoins, cette suspension ne touche pas les opérations consulaires ou de l’ambassade américaine au Gabon.
De la sorte, le gouvernement américain se conforme à des mesures adoptées par des organisations régionales et d’autres Etats, et cela «continuera le temps d’examiner les faits sur le terrain au Gabon », est-il mentionné dans le communiqué du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
«Nous poursuivons nos opérations gouvernementales au Gabon, y compris diplomatiques et consulaires en soutien aux citoyens américains», a ajouté Blinken.
Il est à noter que les autorités américaines n’ont pas formellement parlé d’un «coup d’Etat» au Gabon, ce qui, suivant la législation en vigueur aux Etats-Unis, les contraindrait à suspendre leur aide indéfiniment.