A la suite d’un rassemblement à Berlin célébrant l’attaque du Hamas, le gouvernement allemand a décidé d’interdire toute manifestation propalestinienne.
« La sécurité d’Israël est la raison d’Etat allemande », a martelé mercredi au Bundestag la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, en présence du président de la République, Franck Walter Steinmeier, et de l’ambassadeur israélien en Allemagne, Ron Prosor. D’ailleurs, ce dernier a eu droit à une très longue standing ovation, suivie d’une minute de silence observée en mémoire des victimes de l’attaque du mouvement palestinien.
72 heures avant à Neukölln, un quartier berlinois où réside une grande communauté de musulmans dont nombre de Turcs, de Syriens et d’Afghans, des manifestants propalestiniens s’étaient réjouis de l’attaque du Hamas et avaient distribué des bonbons aux passants. Dans une école du même quartier, une altercation physique a opposé un instituteur et un élève ayant brandi un étendard palestinien. Depuis, les manifestations propalestiniennes ont été interdites à Berlin.
De son côté, la mairie de Francfort a aussi interdit un rassemblement intitulé « Liberté pour la Palestine », prévu samedi à l’appel, entre autres, de divers mouvements antifascistes. Dans cet ordre d’idées, des personnalités politiques militent pour la dissolution de l’organisation propalestinienne Samidoun, hostile à l’Etat hébreu.