Berlin affirme être derrière Israël et dénonce le soutien de Téhéran au Hamas

« La seule place de l’Allemagne est celle auprès d’Israël », a affirmé jeudi Olaf Scholz lors d’une allocution devant les élus allemands. De l’avis du chancelier allemand, l’histoire de son pays et sa responsabilité résultant de l’Holocauste imposent à l’Allemagne le devoir permanent de prendre la défense de l’existence et de la sécurité de l’Etat hébreu. Il est à noter que des citoyens allemands sont également du nombre des otages du Hamas, que Berlin, tout comme l’Union Européenne (UE), considère comme un mouvement terroriste.

« Il est clair pour nous que, sans le soutien iranien de ces dernières années, le Hamas n’aurait pas été en mesure de lancer ces attaques sans précédent sur le territoire israélien », a par ailleurs assuré le chef du gouvernement allemand. Raison pour laquelle Berlin suit aussi attentivement la situation dans le sud du Liban où, « comme le Hamas, le Hezbollah entretient des liens étroits avec l’Iran et remet également en question le droit à l’Etat d’Israël d’exister ».

Olaf Scholz a jugé qu’une intervention du Hezbollah constituerait « la menace d’un embrasement dévastateur qui pourrait avoir des répercussions jusqu’en Afrique du Nord et au Yémen ».

Cette autorité allemande a aussi justifié son entrevue jeudi midi dans la capitale, Berlin avec l’émir du Qatar. A propos, ce dernier Etat joue le rôle de médiateur, entre autres pour la libération des otages, mais soutient également sur le plan financier le Hamas et a attribué à Israël la responsabilité du conflit actuel en déplorant les « violations constantes des droits du peuple palestinien ».

« Dans cette situation dramatique, il serait irresponsable de ne pas utiliser tous les contacts qui peuvent aider », s’est défendu le chancelier allemand, qui a également pris contact avec l’Egypte, la Turquie et la Jordanie.