Un sommet sur l’avenir de la cause palestinienne proposé par l’Egypte

Le gouvernement égyptien a déclaré dimanche « lancer l’invitation à un sommet régional et international sur l’avenir de la cause palestinienne », peu avant l’arrivée au Caire du ministre américain des Affaires étrangères, en tournée dans cette région.

Alors que le Hamas et Israël sont en conflit armé et que celui-ci menace de devenir tentaculaire, le Conseil de la sécurité nationale d’Egypte n’a pas divulgué d’agenda et la liste des participants à cette rencontre.

Rappelons que l’Egypte, qui est le médiateur traditionnel entre la Palestine et l’Etat hébreu, est le premier pays arabe à avoir reconnu Israël. Ce pays d’Afrique du Nord partage notamment sa frontière nord-est avec le territoire israélien et la bande de Gaza. Ainsi, depuis plusieurs jours, l’aide internationale est acheminée dans le Sinaï, en attente d’être expédiée à Gaza. Mais à la suite de trois bombardements israéliens en l’espace de 24 heures lundi et mardi, le poste-frontière de Rafah, seul check-point de Gaza à échapper au contrôle d’Israël, est fermé.

Pendant que les forces armées israéliennes ont appelé vendredi les 1,1 million de résidents du nord de la bande de Gaza de se déplacer vers le sud, le Conseil de la sécurité nationale, dirigé par le chef d’Etat Abdel Fattah al-Sissi, a déclaré « refuser le déplacement de la population qui vise à finir avec la cause palestinienne aux dépends des pays voisins », d’après la présidence égyptienne.

En effet, la partie égyptienne craint que sa frontière ne soit forcée par les habitants de la bande de Gaza comme c’était le cas en 2008 au début de l’embargo israélien.