Multiplication des attaques contre les forces américaines en Syrie

Le Pentagone a indiqué que les forces américaines ont été prises pour cibles par une attaque de drones hier lundi en Syrie, mais qui n’a pas fait de blessés, et qui a été revendiquée par un groupe armé local. 

Le porte-parole du Pentagone le général Pat Ryder a déclaré à la presse qu’«il y a eu une tentative d’attaque de drone à Al-Tanf en Syrie», où se trouve une base américaine stratégique près des frontières jordaniennes et irakienne. 

Il a ajouté que deux drones d’attaque ont été «abattus» à l’aide de «système de défense», sans qu’aucun blessé n’ait été déploré parmi les forces américaines, et sans fournir davantage de détails. A cause de cet incident le président américain, Joe Biden a dû interrompre une conférence de presse. 

Depuis mercredi, selon l’armée américaine, ce sont au moins cinq attaques au drone et à la roquette, dont une qui a fait des « blessés légers », ont ciblé trois bases irakiennes où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antidjihadiste. 

La plupart de ces attaques, dont celle d’hier lundi, ont été revendiquées par un groupe baptisé « Résistance islamique en Irak » sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l’Iran, ennemi juré d’Israël. 

Les Etats-Unis, qui comptent en Syrie environ 900 soldats qui combattent l’organisation Etat islamique (EI), ont annoncé dimanche le renforcement de leur dispositif militaire dans la région. 

Ils ont également mis en garde l’Iran, qu’ils ont accusé lundi de « faciliter activement » les attaques contre les bases où stationnent des soldats au Moyen-Orient, et des organisations armées alliées contre tout élargissement au Proche-Orient du conflit provoqué par l’attaque sans précédent le 7 octobre dernier du Hamas contre Israël.