Téhéran justifie les récentes attaques contre les forces américaines basées en Irak et en Syrie

La multiplication d’attaques contre l’armée américaine au Moyen-Orient risque, d’après des spécialistes, d’entraîner Washington dans une guerre contre l’Iran, alors que les Etats-Unis veulent éviter un débordement de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la même région.

Les forces armées américaines et leurs alliés ont été victimes de 14 attaques sur le sol irakien et de 9 autres en Syrie au cours de ces deux dernières semaines, à en croire le Pentagone.

Les Etats-Unis accusent l’Iran d’être à le commanditaire de ces attaques, qui sont particulièrement fréquentes depuis le début du conflit armé entre Israël et le Hamas palestinien.

De leur côté, les autorités de Téhéran affirment que les attaques contre l’armée américaine constituaient « une réaction » à l’appui apporté par les Etats-Unis à Israël dans son offensive contre la Bande de Gaza.

En réaction, les forces américaines ont perpétré, la semaine passée, des frappes sur des sites liés à l’Iran sur le sol syrien, a indiqué le ministère américain de la Défense, précisant que des victimes ont été déplorées.

Cela demeure une réponse mesurée pour Washington qui possède une puissance de feu de frappe importante, mais veut éviter une escalade dans la région.

« Nous sommes préoccupés par le fait que les membres du réseau de menace iranien intensifient leurs attaques d’une manière qui risque d’entraîner une erreur de calcul ou de faire basculer la région dans la guerre », a déclaré lundi un responsable de premier plan du Pentagone.

Peu après, les autorités iraniennes ont affirmé que les attaques contre l’armée américaine constituaient « une réaction » à l’appui apporté par les Etats-Unis à Israël.