Le raid américain perpétré mercredi dernier en Syrie contre un site de stockage d’armes lié à Téhéran, n’a pas fait de victime, a déclaré jeudi le Pentagone, contrairement au bilan dressé par une ONG faisant état de neuf morts.
Mercredi dernier, deux chasseurs américains ont pris pour cible un présumé dépôt d’armes situé dans le Nord-est du territoire syrien en «réponse à une série d’attaques contre le personnel américain en Irak et en Syrie », d’après l’administration américaine. « A l’heure actuelle, nous n’avons recensé aucune victime », a affirmé Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone.
Ces déclarations sont en contradiction avec les informations relayées mercredi par l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres et qui affirme que le raid américain avait fait neuf victimes affiliées à des groupes pro-iraniens qui s’activent en territoire syrien.
Rappelons que le 26 octobre dernier, les forces armées américaines avaient frappé deux installations en Syrie dont se servaient, d’après elles, l’Iran et des organisations affiliées.
Les frappes américaines sont menées en réaction à la multiplication des attaques de mouvements pro-iraniens visant les troupes et les intérêts des Etats-Unis sur les territoires syrien et irakien, dans le contexte de l’appui militaire et financier du gouvernement américain à Israël qui cible depuis plus d’un mois la bande de Gaza, par des bombardements intensifs.