Enseignants: La Commission ministérielle et les syndicats saluent un accord qui apporte des solutions équitables

L’accord sur le statut des fonctionnaires de l’éducation nationale, signé mardi entre la Commission ministérielle et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs, a été salué par les deux parties au vu des acquis importants et des solutions équitables apportés aux problèmes soulevés.

L’accord comprend des mesures concernant la situation du personnel enseignant et des nouveautés relatives aux aspects financiers, ainsi que d’autres dossiers et revendications.

Il prévoit l’adoption d’un décret qui remplace le décret adopté le 6 octobre 2023, portant sur le statut unifié des fonctionnaires du département de l’éducation nationale.

Aussi, il a été convenu de définir la durée hebdomadaire d’enseignement des cadres de l’enseignement, par une décision de l’autorité gouvernementale en charge de l’éducation nationale, et ce, après consultation de la commission permanente de renouvellement et d’adaptation des curricula et des programmes, en ce qui concerne l’allégement des programmes et des curricula et son impact sur l’allègement de la durée d’enseignement et des rythmes académiques.

Pour ce qui est des mesures financières, il a été décidé d’intégrer les fonctionnaires du département de l’éducation nationale appartenant aux organismes interministériels, à leur demande, au sein des cadres du département de l’éducation nationale.

En vertu de cet accord, il a été aussi convenu de traiter les retenues sur salaires qui ont affecté les fonctionnaires lors de la dernière période, et l’augmentation des indemnités complémentaires aux enseignants agrégés d’un montant mensuel net de 500 DH, en plus d’une augmentation dans les indemnités complémentaires des conseillers d’orientation et des conseillers de planification pédagogique, d’un montant mensuel net de 300 DH, ainsi que l’octroi d’une indemnité, ratifiée sur la base de l’accord du 10 décembre 2023, aux fonctionnaires classés au grade exceptionnelle (hors échelle), dont le montant mensuel est fixé à 1.000 DH, à partir du grade 3 au lieu du grade 5.

L’accord a, en outre, porté sur d’autres dossiers, dont la création d’une classe exceptionnelle hors échelle avec échelon spécial au profit des cadres dont le parcours professionnel prend fin à la classe exceptionnelle (hors échelle). Cette mesure prendra effet à partir de 2026, en lien avec les résultats du dialogue social central.

Les deux parties ont, aussi, convenu de mettre en place un statut unifié propre aux enseignants agrégés, ainsi que du traitement des cotisations à la retraite relatives aux fonctionnaires, en plus du dossier du corps enseignant exerçant des les zones reculées, en plus de l’automatisation des spécialistes pédagogiques et sociaux, et ceux chargés de l’économie et de l’administration.

Les représentants des cinq syndicats de l’enseignement les plus représentatifs: UMT, CDT, UGTM, FNE et FDT, ont relevé que l’accord signé implique « une modification globale du statut », saluant « l’interaction positive du gouvernement » avec les revendications des enseignants.