La Bourse de Tripoli a rouvert lundi dernier, après être demeurée close durant une période de neuf ans. Le gouvernement libyen espère que ce sera l’amorce d’une normalisation et d’une stabilisation de l’économie nationale, après une décennie de conflit.
La cloche de la Bourse de Tripoli a pu raisonner lundi dernier, pour la première fois depuis neuf ans. A cette occasion, le chef du gouvernement libyen d’unité nationale (GNA), Abdulhamid al-Dbeibah et d’autres responsables étaient présents à cette cérémonie.
Huit des dix entreprises de ce pays maghrébin cotées en bourse étaient enregistrées à l’ouverture du marché et le gouvernement espère que d’autres compagnies seront introduites prochainement.
En redynamisant les activités boursières, l’exécutif libyen souhaite relancer l’économie locale pour stimuler le PIB et baisser le déficit budgétaire.
C’est un pas de plus pour restaurer la confiance dans les institutions financières et séduire les investisseurs nationaux et étrangers, tout en donnant aux citoyens libyens la possibilité d’effectuer des placements «plus sûrs que dans une banque», expliquent les autorités de Tripoli.
Le gouvernement libyen compte sur la reprise des échanges pour encourager l’entrepreneuriat et la culture du commerce en général dans le pays.
Rappelons que la bourse libyenne avait fermé en 2014, au début de la guerre civile dans la capitale libyenne et dans la deuxième grande ville du pays, Benghazi. A propos de cette dernière localité, la Bourse y rouvrira le mois prochain, au terme des travaux de réfection en cours d’achèvement.