L’OSDH, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, a annoncé hier mardi que les djihadistes du groupe Etat islamique ont tué neuf soldats du gouvernement syrien et membres de milices lors d’une attaque contre des postes militaires dans le désert oriental.
L’ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre a déclaré que « des cellules de l’Etat islamique ont mené une attaque surprise, ciblant des positions de l’armée du régime et des forces de défense nationale dans la campagne occidentale de Deir Ezzor », frontalière de l’Iran, « tuant neuf d’entre eux et en blessant plus de 20 ».
L’attaque a débuté lundi soir et a déclenché une fusillade qui s’est poursuivie jusqu’à l’aube mardi. Des combattants de l’Etat islamique ont volé un véhicule militaire et en ont détruit trois autres avant de se retirer de la zone.
Récemment, l’Etat islamique a intensifié ses attaques en Syrie contre des troupes des forces du régime syrien, notamment depuis le désert où ses combattants se sont repliés après la perte en 2019 des vastes territoires qu’il contrôlait dans ce pays.
Le 20 décembre, une mine terrestre de l’Etat islamique a explosé dans une zone désertique du centre de la Syrie au passage d’un bus, tuant sept membres des forces du régime syrien. Et le 8 novembre, une série d’attaques du groupe djihadiste dans la badia, le vaste désert qui s’étend de la province centrale de Homs à la frontière orientale avec l’Irak, avait causé la mort d’au moins 34 membres des forces prorégime.