Le ministère chinois de la Sécurité publique a indiqué ce lundi sur le réseau social WeChat, que les services secrets britanniques (MI6), avaient utilisé un ressortissant étranger comme espion.
Le ministère a précisé que ce ressortissant étranger portant le nom de famille de Huang dirigeait une société de conseil. Il « est entré en Chine à plusieurs reprises avec pour instruction d’utiliser son profil public comme couverture pour collecter des renseignements liés à la Chine pour la Grande-Bretagne et rechercher d’autres personnes que le MI6 pourrait contacter ».
Il aurait suivi une « formation professionnelle dans le domaine du renseignement » et utilisé du « matériel d’espionnage spécialisé » pour envoyer des communications. Il aurait transmis 17 renseignements, y compris des secrets d’Etat confidentiels, au MI6 avant d’être identifié.
Le ministère chinois de la Sécurité publique a également indiqué qu’une enquête avait «rapidement découvert des preuves que Monsieur Huang était engagé dans des activités d’espionnage, et pris des mesures coercitives » à son encontre.
Le ministère britannique des Affaires étrangères n’a pas immédiatement réagi à ces accusations, sachant que depuis plusieurs mois déjà, Londres et Pékin se renvoient des accusations d’espionnage.
Le gouvernement britannique a averti que des espions chinois ciblent de plus en plus de fonctionnaires, et un chercheur au Parlement britannique a été arrêté pour espionnage au profit de la Chine en septembre au Royaume-Uni.
De son côté, la Chine a fait état de plusieurs autres affaires d’espionnage présumé au cours des derniers mois. L’année dernière, les autorités chinoises avait également effectué des perquisitions dans une série de grandes sociétés de conseil et de recherche établies dans l’empire du milieu.