Washington a revendiqué des frappes menées mercredi matin en Irak contre des sites tenus par des milices pro-Téhéran et qui ont fait deux morts, précisant que cette offensive a été menée en représailles contre les multiples attaques visant les militaires et les intérêts américains dans le pays.
D’après certaines sources irakiennes, les raids de l’armée américaine ont pris pour cibles les Brigades du Hezbollah, faction affiliée aux anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi, dans le secteur de Jurf al-Sakhr, situé à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale irakienne, Bagdad, et dans la région d’Al-Qaïm, limitrophe de la Syrie.
Les frappes ont fait deux morts et deux blessés à Al-Qaïm, d’après un premier bilan communiqué à la presse par un responsable du ministère irakien de l’Intérieur et une source au sein du Hachd al-Chaabi, dont les éléments ont été intégrés dans l’armée régulière irakienne.
Les raids américains interviennent dans un contexte régional déjà délétère, nourri par l’impact du conflit armé d’Israël, allié des Etats-Unis, contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Ces derniers bombardements « n’aident pas à l’apaisement », a posté sur X, le Conseiller irakien à la sécurité nationale, Qassem al-Aaraji qui a en outre condamné «une violation flagrante de la souveraineté irakienne».