Sanctions américano-britanniques contre des responsables des rebelles Houthis

Londres et Washington ont annoncé hier jeudi des sanctions contre quatre responsables Houthis du Yémen, qu’ils estiment impliqués dans l’organisation des attaques de navires en mer Rouge, perturbant ainsi le transport maritime dans la région.

Parmi les quatre responsables sanctionnés figurent notamment Mohammed al-Atifi, ministre de la Défense des rebelles, ou encore Muhammad Fadl Abd al-Nabi, commandant des forces navakes houthies.

Un communiqué du ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron précise que les sanctions consistent notamment en un gel des avoirs et une interdiction du territoire britannique pour les personnes visées.

Selon Londres qui se dit « déterminé à protéger la liberté de navigation » en mer Rouge, l’objectif de ces sanctions est de « perturber » la capacité des rebelles houthis à mener des attaques dans cette zone.

Ces sanctions interviennent après de nouvelles frappes américaines et américano-britanniques contre des sites des rebelles yéménites. Les deux alliés occidentaux avaient lancé leurs premières frappes contre les Houthis, le 11 janvier dernier.

Les Houthis multiplient les attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, ce qui a poussé de nombreux armateurs à éviter désormais ces passages essentiels pour le commerce international.

Les rebelles, qui contrôlent une bonne partie du Yémen, pays lui-même en guerre depuis près d’une décennie, disent agir en solidarité avec la population palestinienne de Gaza, qui vit en situation de siège depuis le déclenchement des frappes israéliennes, en représailles à l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre.