En l’absence de Julian Assange, qui serait malade, sa défense s’est évertuée mardi à persuader la justice britannique de lui accorder un ultime recours contre son extradition vers les Etats-Unis qui l’accusent d’espionnage.
Le premier des deux jours d’audience s’est déroulé devant la Haut Cour de Londres en l’absence de l’accusé australien, Julian Assange, qui «ne se sent pas bien», a fait savoir son avocat, Edward Fitzgerald.
Peu avant l’audience, les partisans du lanceur d’alerte avaient évoqué les risques pesant sur sa santé et même sur sa vie en cas d’extradition aux USA.
Pour rappel, ce ressortissant australien aujourd’hui âgé de 52 ans, fait l’objet de poursuites pour une fuite massive de documents secrets américains et demeure depuis 12 ans au Royaume-Uni, où il a trouvé refuge durant sept ans dans les locaux de la représentation diplomatique de l’Equateur et a été détenu durant cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh dans la capitale britannique, Londres.
Deux magistrats doivent trancher sur la possibilité d’accorder ou non à l’initiateur de Wikileaks le droit de faire appel de son extradition aux Etats-Unis, acceptée une première fois, en juin 2022 par les autorités britanniques.
Au cas où ces juges s’y opposent, les proches de Julian Assange redoutent qu’il ne soit remis sans tarder à l’administration américaine, mettant ainsi sa vie en danger, bien qu’ils espèrent saisir à temps la Cour européenne des droits de l’Homme.