Le Brésil plaide à la rencontre du G20 à Sao Paulo, pour une « nouvelle mondialisation »

Le Brésil a milité pour « une nouvelle mondialisation » mercredi au cours d’une rencontre du G20 à Sao Paulo, prônant la réduction des inégalités alors que les conséquences des conflits armés en Ukraine et dans la bande de Gaza sur l’économie mondiale, constituent les priorités de l’heure.

« C’est le moment de redéfinir la mondialisation », a estimé le ministre brésilien des Finances, Fernando Haddad. C’est à travers ces mots que ce responsable, dont le pays dirige depuis décembre le groupe, a entamé la réunion du G20 en téléconférence, ayant contracté le coronavirus.

« Nous devons prendre en compte le changement climatique et la pauvreté comme des défis réellement mondiaux, auxquels il faut faire face par le biais d’une nouvelle mondialisation » reposant sur des « principes sociaux et environnementaux », a-t-il soutenu.

Pour Brasilia, obtenir des signaux positifs sur la réduction de la dette des pays pauvres ou une taxation internationale des « super riches » constitue l’une des visées de cette rencontre, à laquelle n’ont pas pris part les ministres chinois, indien et russe.

En outre, le climat figure aussi parmi les priorités du gouvernement brésilien. « La crise climatique nous a déjà atteints et il faut reconnaître que nous avons été un peu lents à y faire face », a estimé la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, au cours d’une table ronde en marge du G20. 

Elle propose d’intensifier les réductions d’émissions de gaz carbonique, de mettre fin aux subventions sur les énergies fossiles et de réunir des financements pour « la gigantesque opportunité de la transition verte ».