La Cour suprême de Floride a autorisé lundi l’inscription sur les bulletins de vote des élections américaines de novembre prochain, d’un amendement assurant le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans cet Etat situé dans le Sud-est du territoire américain.
A l’opposé, cette instance judiciaire a permis, à travers une autre décision, l’entrée en vigueur dans un mois d’un texte signé par le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, interdisant l’IVG au-delà de six semaines de grossesse.
Une pétition citoyenne ayant recueilli environ 900.000 signatures a suggéré qu’un amendement à la Constitution de Floride « limite l’ingérence de l’Etat dans l’avortement ». La plus haute juridiction de cet Etat a rejeté les objections des responsables républicains avant d’approuver « l’inscription de l’amendement proposé sur le bulletin de vote » lors du scrutin présidentiel et législatif de novembre prochain.
Si cela est adopté, cet amendement sera mentionné dans la Déclaration des droits de la Constitution de Floride.
L’avortement constitue un des principaux thèmes de l’actuelle campagne électorale aux Etats-Unis. Le président sortant, Joe Biden, a fait de la protection du droit à l’IVG un axe de sa campagne face à son concurrent républicain, Donald Trump.
Ce dernier se vante d’être, par ses nominations à la Cour suprême américaine, parvenu au revirement de la jurisprudence de juin 2022, qui a annulé le droit à l’IVG au niveau fédéral.