Lors d’un rassemblement au Texas, Donald Trump a qualifié Joe Biden d’«escroc» devant des partisans de la National Rifle Association (NRA). Au même moment, Joe Biden, en campagne en Géorgie, a qualifié son rival de «dérangé».
Trump reçoit le soutien de la NRA à Dallas
En déplacement à Dallas, Texas, Trump a reçu le soutien de la NRA lors de leur réunion annuelle. Ce puissant lobby pro-armes a investi des dizaines de millions de dollars dans la campagne de Trump en 2016. Devant des milliers de membres de la NRA, Trump a qualifié Biden de «pire président de l’histoire» et de «Joe l’escroc», affirmant que Biden représente une «menace pour la démocratie».
Biden fait campagne en Géorgie
Pendant ce temps, Joe Biden faisait campagne en Géorgie, un État crucial qu’il a remporté de justesse en 2020. S’adressant à des électeurs afro-américains, il a déclaré : «Mon opposant n’est pas un bon perdant. Mais c’est un perdant», ajoutant que «notre démocratie est réellement en danger».
Accusations et contre-accusations
Trump a réitéré sa théorie non prouvée selon laquelle l’élection de 2020 a été truquée. Biden a réagi en qualifiant Trump de «dérangé» et a insisté sur l’importance de l’empêcher de redevenir président pour «l’avenir de nos enfants».
La question des armes à feu
Trump a promis de démanteler les régulations sur les armes à feu mises en place par Biden. Aux États-Unis, il y a plus d’armes en circulation que d’habitants, entraînant un taux élevé de décès par arme à feu. En 2021, environ 49 000 personnes sont mortes par balle, un record par rapport aux 45 000 décès de 2020.
### Biden promet d’agir, Trump défend le statu quo
Biden s’engage à interdire les fusils semi-automatiques, souvent utilisés dans les tueries de masse. En revanche, Trump se positionne comme le défenseur des propriétaires d’armes, affirmant que les démocrates veulent confisquer leurs armes. La vice-présidente Kamala Harris a répondu que l’administration Biden continuerait à affronter le lobby des armes pour la sécurité des Américains, contrairement à Trump qui, selon elle, sacrifie la sécurité des enfants et des communautés pour ses intérêts personnels.