Conseil de l’Europe : Le Maroc réélu vice-président du Comité exécutif du Centre Nord-Sud

Le Maroc a été réélu, à l’unanimité, à la vice-présidence du Comité exécutif du Centre européen pour l’Interdépendance et la Solidarité mondiales, relevant du Conseil de l’Europe, communément appelé  »Centre Nord-Sud », résultat d’un dialogue politique et d’un rapprochement normatif continus.

Ce nouveau mandat du Maroc à la vice-présidence dudit Comité intervient dans le cadre du renouvellement des organes statutaires du Centre Nord-Sud, à l’issue des élections tenues lors de la 32ème réunion du Comité exécutif, le 21 mai 2024 à Lisbonne.

Traduisant la qualité des relations existant entre le Royaume et le Conseil de l’Europe, à la faveur d’un dialogue politique pérenne et constructif, d’une coopération opérationnelle impliquant l’essentiel des acteurs institutionnels et non-gouvernementaux marocains, et d’un rapprochement normatif résolu, cette réélection conforte la position du Maroc en tant que partenaire fiable et crédible du Centre Nord-Sud.

Le renouvellement du Mandat du Maroc à la Présidence de cet organe statuaire exécutif témoigne, particulièrement, de la confiance et du crédit dont jouit la politique menée par le Royaume sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en termes de réformes et de renouveau démocratique, de renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit et de promotion des droits de l’Homme tels qu’universellement reconnus, explique un communiqué du Consulat général du Royaume à Strasbourg.

Pour Amina Bouayach, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), qui a reçu, à cette occasion, le Prix Nord-Sud, le Maroc a réussi à gérer les questions des droits de l’Homme et de la démocratie selon une approche basée sur la réflexion autour des solutions à apporter aux problèmes posés et l’implication de tous les acteurs dans les régions du Royaume.

La gestion des réformes structurantes engagées par le Maroc, notamment le Code de la famille, la Constitution du Royaume et le modèle de développement, a suivi une approche marocaine des droits de l’Homme basée sur l’interaction continue entre la société civile et l’Etat sur la base de ces règles, a expliqué Amina Bouayach.

Pour elle, « le débat sur les différentes questions n’aboutit pas toujours à des réponses définitives et concluantes, mais il conduit certainement à la mise en place d’un processus positif, cumulatif et progressif ».