Lors de la célébration du soi-disant 51ème anniversaire du groupe terroriste Polisario, ses dirigeants et leurs maîtres algériens ont été humiliés par Mustapha Ali Sidi El Bachir, ce prétendu «ministre des Territoires occupés et de la Diaspora sahraouie». Lors d’une rencontre sous le thème «L’État sahraoui indépendant est la solution», il a de nouveau affirmé qu’il n’existe ni État ni «république» sahraouie, juste des camps misérables à Lahmada, plongés dans le chaos depuis 1976.
Mustapha Ali Sidi El Bachir issu d’une faction Rguibat, est privé de passeport diplomatique algérien depuis fin 2021 pour avoir dit des vérités similaires. Intouchable grâce à l’équilibre tribal fragile qui soutient le Polisario, il a renié l’existence de la «RASD» et a dénoncé Brahim Ghali et son gouvernement comme des pantins manipulés par le régime militaire algérien, complètement déconnectés de la réalité désespérée des camps de Tindouf.
En décembre 2021, devant des Sahraouis en Europe, il avait déjà lâché une bombe : «Je suis ministre de rien, Brahim Ghali n’a aucun pouvoir, et la “RASD” n’existe pas». Il a révélé que les dirigeants du Polisario ne décident de rien, tout est contrôlé par la junte militaire algérienne. Il a également souligné la dépendance totale du Polisario envers l’Algérie .
Ces vérités ont semé la panique au sein du régime algérien. De retour à Alger, il a échappé de justesse à l’emprisonnement ou pire à la mort grâce à son statut tribal. Contraint de démentir ses propos, il a affirmé à la télévision algérienne, sous la menace, que «l’État sahraoui est une réalité, grâce au soutien de l’Algérie».