Les Etats-Unis vont provisoirement fermer leur frontière avec le Mexique, aux migrants irréguliers qui demandent l’asile à partir de ce mercredi 5 juin, à la suite de l’annonce du chef de l’Etat américain, Joe Biden, d’un renforcement de sa politique d’immigration, à cinq mois du scrutin présidentiel de novembre prochain.
Dans cet ordre d’idées, le locataire de la Maison Blanche, qui affronte Donald Trump dans la course à la magistrature suprême, a signé mardi un décret qui empêche les migrants entrés clandestinement sur le sol américain de jouir du droit d’asile lorsque leur nombre dépasse les 2.500 par jour sur un intervalle de sept jours successifs. La même disposition facilite les expulsions vers le Mexique, à quelques rares exceptions près.
Joe Biden a affirmé que ces mesures supplémentaires permettront de «reprendre le contrôle» de la frontière avec le Mexique où arrivent un nombre record de migrants fuyant, entre autres, la précarité en Amérique du Sud.
Ces nouvelles mesures aideront également « à rétablir l’ordre dans le processus » de demande d’asile, a soutenu le président démocrate lors d’un discours à la Maison Blanche, mentionnant qu’elles se conformaient aux « responsabilités qui nous incombent en vertu du droit international ».
A noter que ces annonces ont été faites au surlendemain de l’élection de Claudia Sheinbaum à la tête du Mexique, pays qui sera dirigé par une femme pour la première fois de son histoire.