La nouvelle Assemblée nationale d’Afrique du Sud se réunira vendredi prochain afin d’élire le prochain chef d’Etat.
Les 400 parlementaires élus aux dernières législatives en Afrique du Sud se rendront au Cap vendredi prochain pour désigner le prochain président à l’occasion de la première session de la nouvelle Assemblée nationale.
« Le président de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud déclare, en vertu de l’article 51 de la Constitution, que la première séance de l’Assemblée nationale se tiendra vendredi 14 juin 2024 à 10h00 » (8h00 GMT), a fait savoir lundi le ministère de la Justice dans un communiqué.
L’Afrique du Sud a connu fin mai, les élections les plus disputées depuis l’abolition de l’apartheid dans le pays en 1994. Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie en Afrique du Sud, a recueilli seulement 40 % des suffrages exprimés, ce qui équivaut à 159 sièges sur les 400 que compte le parlement. Ainsi, cette formation politique a perdu la majorité absolue à l’Assemblée Nationale pour la première fois depuis qu’elle est au pouvoir à Pretoria.
Pour sa part, la première formation politique de l’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a raflé 87 sièges, alors que les Combattants pour la liberté économique (EFF), parti d’extrême-gauche, ont obtenu 39 sièges. Quant à uMkhonto weSizwe (MK), parti nouvellement crée par l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, est devenu la troisième force du pays avec 58 sièges.
Dans ce contexte, depuis la proclamation des résultats définitifs le 2 juin dernier, d’intenses négociations ont été menées entre les quatre formations politiques en vu de la formation du prochain gouvernement.
Bon nombre de partis ont boudé la proposition de l’ANC de mettre sur pied un gouvernement d’union nationale. Les EFF se sont notamment opposés à l’idée de collaborer avec des adversaires à l’instar de la DA, en raison d’opinions politiques radicalement divergentes.