Johannesburg abrite un rassemblement de soutien à deux ingénieurs emprisonnés depuis 500 jours en Guinée équatoriale

Des proches et soutiens de Peter Huxham et Frik Potgieter, deux ingénieurs sud-africains détenus sur le sol équato-guinéen depuis février 2023, se sont rassemblés lundi dernier à Johannesburg, devant le siège du Parlement panafricain, dans le but de remettre une pétition au président de cette institution. 

Ils plaident pour la libération de ces deux ingénieurs, condamnés à tort, de leur avis, à une peine de douze ans de réclusion pour narcotrafic.

Peter Huxham, 55 ans, et Frik Potgieter, 54 ans, étaient sur le point de rentrer dans leur pays lorsqu’ils ont été arrêtés le 9 février 2023 en Guinée équatoriale. Alors que les deux techniciens viennent de dépasser les 500 jours derrière les barreaux, leurs familles condamnent une détention arbitraire et répètent qu’ils sont innocents. 

Les proches de ces deux citoyens sud-africains ne croient en la version de narcotrafic, car, rappellent-ils, 48 heures avant leur interpellation, divers biens du vice-président équato-guinéen, Teodorin Obiang Nguema avaient été saisis en Afrique du Sud dans une affaire opposant cette personnalité politique à un ex-prisonnier sud-africain. L’interpellation des deux ingénieurs serait un coup monté, d’après Shaun Murphy, le porte-parole de la famille de Frik Potgieter.

La pétition a été transmise au président du Parlement panafricain, qui n’a pas immédiatement fait de commentaire. Les élus de Guinée équatoriale, conviés à prendre part à la session parlementaire, étaient absents. Ils arriveront plus tard sur le territoire sud-africain.