Giorgia Meloni critique la répartition des postes-clés de l’Union Européenne

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a décrié mercredi les propositions de partage des postes les plus importants dans les institutions de l’Union Européenne (UE), estimant qu’elles faisaient fi des succès des formations politiques de droite lors des dernières élections européennes, ayant eu lieu au cours de ce mois.

Certaines sources ont confié à Reuters que les trois principaux groupes centristes européens, desquels ne font pas partie les conservateurs de Giorgia Meloni, se sont mis d’accord de partager les postes les plus importants, octroyant ainsi à l’Allemande Ursula von der Leyen un second mandat à la présidence de la commission exécutive de l’UE. Cet accord devra être validé lors d’un sommet des dirigeants européens qui s’ouvrira aujourd’hui (jeudi).

« Il ne me semble pas que la volonté des citoyens européens, exprimée dans les urnes, soit prise en compte », a soutenu la Première ministre italienne devant les députés, ajoutant que les formations politiques qui ont vu leur appui politique augmenter au cours du dernier scrutin devraient être considérées lors des discussions. A propos, le parti de droite « Frères d’Italie » de Giorgia Meloni a raflé la majorité des suffrages en Italie.

En vertu de l’accord de partage des principaux postes, l’ex-Premier ministre portugais Antonio Costa deviendrait le président des réunions des chefs d’Etat de l’UE et le Premier ministre estonien Kaja Kallas, le chef de la politique étrangère de l’UE.