L’Egypte met en garde contre les risques d’ouvrir un nouveau front de guerre au Liban

Le gouvernement égyptien a mis en garde, dimanche, contre les dangers relatifs à l’ouverture d’un nouveau front de guerre sur le sol libanais et a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Cette mise en garde intervient après le décès de 12 personnes au cours d’une attaque au missile dans la localité druze de MajdalShams, sur le plateau du Golan occupé par Israël. 

Alors que l’Etat hébreu a attribué l’attaque de samedi dernier au  mouvement libanais le Hezbollah, celui-ci a rejeté cette allégation, niant tout lien avec cette offensive.

La diplomatie égyptienne a estimé dans un communiqué, que l’ouverture d’un nouveau front de guerre sur le territoire libanais «pourrait entraîner la région dans une guerre régionale généralisée». 

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a affirmé l’importance de «soutenir le Liban, son peuple et ses institutions, et d’épargner au pays les horreurs de la guerre».

Le communiqué demande aux puissances influentes d’«intervenir immédiatement pour épargner aux peuples de la région les conséquences désastreuses de l’extension du conflit (israélo-palestinien), qui pourrait constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales». 

Le Caire a aussi appelé à un « cessez-le-feu immédiat et global pour mettre fin aux souffrances humanitaires dans la bande de Gaza, le plus rapidement possible ».