Le chancelier allemand, Olaf Scholz effectue ce lundi, une visite à Solingen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), à la suite de l’attaque au couteau ayant fait 3 morts et huit blessés et à l’issue de laquelle a été interpellé un ressortissant syrien soupçonné d’avoir des liens avec le groupe Etat Islamique (EI). Cette tragédie a ravivé le débat sur la politique migratoire outre-Rhin.
Le chef du gouvernement allemand, accompagné d’une délégation d’autorités régionales, s’est recueilli sur les lieux de l’attaque survenue vendredi soir, qui a coûté la vie à trois personnes et fait huit blessés au cours de célébrations locales, et a échangé avec la police.
Cette attaque met encore plus de pression sur le chancelier allemand à une semaine d’élections régionales dans deux Etats situés dans l’Est du pays.
Après une cabale de 24 heures, un citoyen syrien âgé de 26 ans s’est rendu samedi dans la soirée aux autorités et a avoué, d’après les forces de l’ordre allemandes, «être responsable» de l’attentat.
L’organisation djihadiste de l’EI a revendiqué cette attaque affirmant que son auteur avait agi dans le but de «venger les musulmans de Palestine et de partout ailleurs», d’après un communiqué de ce mouvement diffusé par son organe de propagande Amaq.