Pour la première fois en l’espace de deux décennies, cinq mises à mort sont prévues aux Etats-Unis en l’espace d’une semaine seulement, d’après l’association Death Penalty Information Center, qui ne commente pas la peine de mort en elle-même, mais elle a décrié la manière dont les Etats effectuent les exécutions.
La première exécution concernant le prisonnier Freddie Owens, a eu lieu vendredi dernier en Caroline du Sud. La suivante s’est déroulée mardi : le Texan Travis Mullis, qui souffrait de problèmes de santé mentale et qui avait demandé à maintes reprises à renoncer à son droit de faire appel de sa condamnation à la peine capitale, a été exécuté pour le meurtre de son fils de trois mois, seize ans auparavant.
Une troisième mise à mort était prévue pour mardi dans le Missouri et deux autres exécutions devraient avoir lieu demain jeudi dans l’Oklahoma et l’Alabama.
D’après les autorités, Mullis, âgé de 21 ans au moment des faits, s’est rendu à Galveston après s’être chamaillé avec sa conjointe. Après avoir garé sa voiture, il a agressé sexuellement son fils. Ce dernier s’étant mis à pleurer de manière incontrôlée, son père l’a étranglé et, après l’avoir sorti du véhicule, a piétiné sa tête.
La dépouille du nourrisson a été retrouvée par la suite sur le bord de cette voie. Mullis a fui le Texas, mais il a été interpellé par la suite à Philadelphie, après s’être rendu aux forces de l’ordre.