Le pape François effectuera entame ce jeudi 26 septembre en Belgique, une visite qui se poursuivra jusqu’à dimanche prochain, au cours de laquelle, il échangera entre autres, avec des victimes d’abus sexuels de prêtres, alors qu’une nouvelle commission d’enquête a été mise sur pied au niveau du Parlement belge à la suite de récentes révélations sur ces abus.
Après un passage de huit heures au Luxembourg, le souverain pontife se rendra jeudi soir à Bruxelles, dans le cadre d’une visite intitulée «En route avec espérance», qui s’achèvera par un office religieux prévu dans la matinée du dimanche 29 septembre au stade Roi-Baudoin.
Visant initialement à fêter le 600è anniversaire de l’Université catholique de Louvain, ce périple papal est très attendu par les personnes survivantes à des agressions sexuelles au sein de l’Eglise catholique de Belgique.
Le 5 septembre dernier, bon nombre de ces victimes ont envoyé une lettre au Saint-Père, l’appelant à reconnaître leur souffrance, à instaurer des outils de prévention et à faire ouvrir les archives de l’Eglise. Une rencontre entre le pape et 15 victimes est prévue vendredi, en lieu secret, de sorte à permettre, d’après le Vatican, «un échange authentique».
D’autres personnes ayant été abusées devraient se présenter vendredi matin lors d’une réception du chef de l’Eglise catholique au palais royal de Laeken, ainsi que des victimes d’adoptions forcées.
A propos, le journal belge HLN estime que jusqu’à 30.000 enfants auraient été arrachés à leurs mères en Belgique entre 1945 et les années 1980 avec la complicité de religieuses en vue d’une d’adoption, une statistique que l’Eglise catholique n’est pas pu confirmer ou infirmer.