La crise au niveau de la Banque centrale de Libye semble tendre vers son terme, mais c’est difficile à affirmer vu les profondes rivalités politiques et les diverses variables qui demeurent en jeu.
A la suite d’un mois de discussions, la Mission d’appui de l’ONU en Libye (MANUL) a dirigé la cérémonie officielle de signature de l’accord entre les délégués de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’Etat sur la désignation d’un nouveau gouverneur. A ce poste a été nommé Naji Issa, qui était directeur du département des changes de cette institution financière, alors que Maraï al Barassi, ex-gouverneur adjoint, a gardé la même fonction.
Originaire de Warshafana, région située à l’ouest de la capitale libyenne, Tripoli, Naji Issa est un spécialiste financier prestant à la Banque centrale depuis les années 90. Quant à Maraï al Barassi, il était déjà l’adjoint du gouverneur sortant Al Saddiq Al Kabir. Ces deux responsables seront investis dans leur nouveau mandat au cours de cette semaine et devront procéder à la nomination d’un conseil d’administration dans les deux semaines suivant leur entrée en fonction.
Ces nominations devraient contribuer à éviter un éventuel effondrement économique de la Libye car la Banque centrale jour un rôle majeur dans la gestion des ressources économiques de ce pays maghrébin, entre autres le secteur pétrolier paralysé par l’administration de l’Est libyen.