La Turquie a perpétré des frappes jeudi, pour la deuxième journée de suite, sur des cibles présumées d’activistes kurdes en Syrie et en Irak, à la suite d’une offensive contre les locaux d’une grande société de défense qui a coûté la vie à cinq personnes au minimum, a annoncé l’agence de presse officielle.
L’Organisation nationale du renseignement a pris pour cibles plusieurs « emplacements stratégiques » utilisés par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou par des groupes armés kurdes syriens affiliés aux activistes, a indiqué l’agence Anadolu.
Les cibles comportaient des installations militaires, des services secrets, d’énergie et d’infrastructures ainsi que des dépôts de munitions, selon la même source. Une autorité de la sécurité a mentionné que des drones armés ont été mis à contribution au cours des frappes de jeudi.
La veille, les forces aériennes turques ont perpétré des frappes contre des cibles similaires dans le nord de la Syrie et dans le nord de l’Irak, juste quelques heures après que des autorités gouvernementales ont attribué l’attentat sanglant contre le siège de société aérospatiale et de défense TUSAS.
Le ministre turc de la Défense, Yasar Guler, a précisé jeudi que 47 cibles présumées du PKK avaient été détruites au cours des frappes aériennes de mercredi, soient 29 en Irak et 18 en Syrie.