Le Fonds Monétaire International (FMI) s’apprête à entamer ce mardi 5 novembre, l’examen retardé du programme de prêt accordé à l’Egypte sur 46 mois.
Initialement prévue pour la fin du dernier mois de septembre, cette mission entre dans le cadre d’un accord de prêt conclu en avril, dont le montant a été revu à la hausse, plus tôt au cours de cette année, passant de 3 à 8 milliards de dollars.
Si jamais cette mission est concluante, cela pourrait entraîner le décaissement de nouveaux financements pour Le Caire à hauteur de 1,2 milliard de dollars. Dans ce cas de figure, l’économie égyptienne sera vraiment soulagée.
Lors d’un point de presse conjoint avec le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva a encensé « l’engagement et les actions entreprises par l’Egypte» notamment l’adoption d’un «système de change flexible», la consolidation du «rôle du secteur privé» et la suppression des «subventions non ciblées».
Toutefois, le pays des pharaons a encore plusieurs défis à relever, dont une inflation en constante progression. En septembre, celle-ci s’est chiffrée à 26,4 %. En réaction, les autorités égyptiennes ont augmenté les prix du carburant de 17 % le mois dernier, ce qui est pénible pour la population.