Avec un programme spécifique de formation par apprentissage pour les personnes sans diplômes, ainsi que des programmes de formation substantiels destinés au monde rural, le gouvernement passe à la vitesse supérieure sur le dossier de l’emploi, soutenu par un budget de 14 MMDH, prévu dans le budget 2025.
« Des programmes ciblés seront mis en place, notamment la formation par apprentissage, un programme spécifique en collaboration avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) pour soutenir les personnes sans diplômes, ainsi que des programmes de formation substantiels destinés au monde rural, réalisés dans le cadre de petites et moyennes entreprises, avec un budget considérable », a déclaré à la presse le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, à l’issue d’une réunion consacrée à la promotion de l’emploi, présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Cette opération doit s’étendre à l’ensemble du territoire national, a expliqué le ministre, insistant sur l’importance d’intégrer toutes les catégories de citoyens, aussi bien en milieu rural qu’urbain. Et de poursuivre qu’à travers ces programmes ciblés, le budget qui leur est alloué et la mobilisation de l’administration, « nous contribuerons à résoudre la problématique du chômage ».
« Une stratégie claire sera dévoilée dans les prochains jours et mise en œuvre sur le terrain », a affirmé, pour sa part, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, à l’issue de cette réunion à laquelle ont pris part des représentants des secteurs gouvernementaux concernés, du Haut-Commissariat au Plan et de la Caisse nationale de sécurité sociale.
Il s’agit d’une « stratégie opérationnelle pour traiter le dossier de l’emploi à court terme (jusqu’en 2026), ainsi que d’un programme complémentaire à moyen et long termes visant à créer des opportunités d’emploi durables », a précisé la ministre.
Le programme d’action se focalise sur des mesures liées à l’investissement, notamment dans les petites et moyennes entreprises, considérées créatrices d’opportunités d’emploi, ainsi que sur des mesures spécifiques pour le monde rural et le secteur agricole, dictées par la nécessité de trouver des solutions face à la crise de la sécheresse, a-t-elle expliqué.