Le bilan de la frappe russe sur Zaporijjia s’élève désormais à dix morts

Une frappe aérienne russe mardi sur Zaporijjia, une ville du sud de l’Ukraine, a causé la mort de dix personnes et fait 21 blessés, selon un bilan actualisé du gouverneur régional. Les recherches se poursuivent, alors que plusieurs personnes pourraient encore être ensevelies sous les décombres.

Cette attaque a démoli une clinique et un immeuble de bureaux situés dans le centre-ville de Zaporijjia, marquant un nouvel épisode dans une série de bombardements intensifiés russes dans le sud de l’Ukraine. Ces assauts font craindre, une possible offensive terrestre russe dans la région.

« Un homme de 74 ans, grièvement blessé, a succombé à ses blessures à l’hôpital », a précisé Ivan Fedorov, le gouverneur de la région, ajoutant qu’une fillette de cinq ans fait également partie des blessés. Jusqu’à cinq personnes seraient encore piégées sous les gravats, selon le ministère ukrainien de l’Intérieur.

Les secours, mobilisant plus de 160 personnes, ont déjà sauvé deux femmes ayant passé plus de sept heures sous les débris dans des conditions glaciales. En tout, 20 bâtiments résidentiels et trois autres structures ont été touchés par les frappes de l’armée russe, a détaillé le gouverneur, tout en partageant des images des opérations de secours.

La région de Zaporijjia, annexée unilatéralement par Moscou en 2022, reste partiellement contrôlée par les forces ukrainiennes. Des experts militaires craignent que la Russie ne prépare une offensive dans le Sud ukrainien, accentuant la pression sur les troupes ukrainiennes déjà engagées sur plusieurs fronts, notamment dans la région frontalière de Koursk.

Face à cette escalade, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a condamné « une attaque brutale » et a exhorté les alliés occidentaux à accélérer les livraisons de systèmes de défense antiaérienne, citant la nécessité de « dix à douze batteries supplémentaires de Patriot pour protéger le ciel ukrainien ».

Cette nouvelle frappe de l’armée russe  intervient quelques jours après une précédente attaque ayant fait 10 morts dans la même région.