Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump a annoncé ce dimanche 22 décembre vouloir arrêter le « délire transgenre » dès son premier jour à la Maison Blanche le mois prochain, dans une nouvelle salve du camp républicain contre les droits de la communauté LGBT+.
Les propositions de Donald Trump s’inscrivent dans un contexte déjà tendu aux États-Unis, où les droits des personnes transgenres, comme leur accès à des compétitions sportives ou aux soins médicaux, divisent profondément le pays. Ce discours marque une escalade dans l’attaque des républicains contre ce qu’ils perçoivent comme des excès des mouvements progressistes.
Trump a également dénoncé le « wokisme », terme qu’il utilise pour critiquer les revendications progressistes en matière de justice sociale et climatique. Devant une foule de jeunes conservateurs à Phoenix, il a promis de mettre fin à ce qu’il considère comme une « tyrannie idéologique », s’attirant les applaudissements de ses partisans.
En plus de ses mesures contre les droits LGBT+, Trump a renouvelé ses attaques contre l’immigration illégale. Il a promis de fermer les frontières aux migrants clandestins et d’entamer « la plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis ». Il a aussi évoqué son intention de désigner les cartels mexicains comme des organisations terroristes.
Trump a affirmé avoir discuté avec la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, pour insister sur la nécessité de réduire les flux migratoires vers les États-Unis. Il a dénoncé ce qu’il appelle une « invasion » de migrants à la frontière sud, réaffirmant son engagement à protéger son pays.
Se présentant comme un homme d’action, Trump a promis une mise en œuvre rapide de ses réformes, qu’il qualifie d’entrée dans un « âge d’or » pour l’Amérique. Lors de son discours, il a insisté sur sa vision conservatrice et populiste, destinée à galvaniser ses électeurs en vue d’un mandat qu’il promet transformateur.