Assermenté lundi comme président des États-Unis, le milliardaire républicain, Donald Trump, 78 ans, devient le 47e président et le premier à revenir au pouvoir après une défaite depuis Grover Cleveland.
Dans son discours inaugural, il a tracé un portrait sombre du pays, promettant de mettre fin au «déclin» des États-Unis et de restaurer leur grandeur.
Trump s’est engagé à adopter une politique axée sur l’Amérique en premier, promettant de contrer l’immigration illégale, de déclarer une urgence nationale à la frontière sud et de déployer l’armée pour renforcer la sécurité.
Il a également annoncé une urgence énergétique nationale pour relancer la production pétrolière américaine, déclarant : « Nous allons forer, forer et encore forer. »
Le président a signé près de 200 décrets dès son premier jour, annulant plusieurs mesures de l’administration Biden, notamment sur l’environnement, la diversité et l’équité.
Parmi les mesures notables, il a retiré les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, limité le droit du sol et retiré Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
Trump a également gracié près de 1.500 de ses partisans impliqués dans l’assaut lancé contre le Capitole en 2021, y compris des membres de milices d’extrême-droite, suscitant une vive controverse.
En politique étrangère, Trump a confirmé des tarifs douaniers élevés sur les importations du Canada et du Mexique, reprochant à ces deux pays voisins de permettre l’entrée de drogues aux États-Unis.
Il a aussi évoqué des ambitions expansionnistes, incluant des propositions pour annexer des territoires tels que le Groenland et faire du Canada un 51e État américain.
Malgré ses déclarations sur la pacification et l’unification, Trump continue de polariser avec des mesures drastiques et des ambitions controversées. Sa présidence, marquée par des précédents historiques, promet un mandat mouvementé.