Le ministre belge de l’Intérieur, Bernard Quintin, a confirmé mercredi, un lien direct entre les fusillades à Anderlecht et la mafia algéro-marseillaise, ajoutant que les policiers belges seront formés par leurs homologues italiens pour être mieux préparés à traiter les affaires liées à la mafia.
Après les trois fusillades survenues ces derniers jours dans la commune d’Anderlecht et le quartier Peterbos à Bruxelles, où un homme de 54 ans a été tué par plusieurs balles dans un parc, la police belge a découvert un lien avec des gangs d’origine algéro-marseillaise.
Le ministre belge de l’Intérieur l’a confirmé publiquement mercredi, lors de la réunion de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants, en déclarant qu’« il s’agit de bandes rivales et de la reprise de territoires ».
Le procureur du roi de Bruxelles, Julien Moinil avait également identifié l’ auteur des fusillades qui, selon lui sont « toutes liées et qui semblent s’être produites dans le cadre d’une guerre de représailles entre trafiquants de drogue ».
Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le gouvernement allait mettre en place une « approche globale » dans les réponses face à la criminalité, suite à cette triple attaque qui a rapidement été identifiée comme ayant un lien avec le milieu mafieux de la drogue.
Plusieurs mesures ont été prises après les faits, cela passe notamment par le renforcement de la zone de police Bruxelles-Midi avec une vingtaine d’agents issus de la réserve fédérale et une trentaine d’inspecteurs de police mobilisés en plus au niveau de la police ferroviaire.
Il a annoncé que des policiers belges seront formés par leurs collègues italiens, mieux expérimentés pour lutter contre la mafia et les bandes criminelles organisées. Des textes de lois devraient par ailleurs être modifiés pour permettre l’introduction de nouvelles mesures.