Alors que la situation humanitaire se détériore gravement dans la bande de Gaza, le mouvement palestinien Hamas a annoncé, mercredi 2 juillet, étudier de nouvelles propositions de cessez-le-feu transmises par les médiateurs du Qatar et de l’Égypte. Ces discussions s’inscrivent dans le cadre de négociations indirectes avec Israël, mais aucun accord concret n’a encore été scellé pour l’instant.
Dans un communiqué, le Hamas a déclaré mener « des consultations nationales » afin d’examiner les propositions, tout en réaffirmant que tout cessez-le-feu durable devrait, selon lui, conduire à « la fin de l’agression, au retrait israélien et à l’acheminement urgent d’aide humanitaire» alors que les Israéliens insistent surtout sur la libération des otages. Le mouvement islamiste exige ainsi le retrait total des troupes israéliennes de Gaza comme préalable à tout accord.
De son côté, le président américain, Donald Trump a affirmé que l’État hébreu avait accepté les «conditions nécessaires» à un cessez-le-feu de 60 jours. Il a aussi salué les efforts de médiation du Qatar et de l’Égypte et appelé le Hamas à accepter la proposition, avertissant que «la situation ne fera qu’empirer».
Pourtant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa ligne dure. « Il n’y aura pas de Hamas. Nous les éliminerons jusqu’à la racine », a-t-il martelé, soulignant que la libération des otages restait une priorité stratégique.
Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a toutefois estimé qu’il ne fallait pas « manquer l’occasion » d’un accord susceptible de permettre la libération des derniers otages encore détenus à Gaza. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 49 restent captives, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.
La guerre, déclenchée par cette attaque du Hamas, a déjà coûté la vie à plus de 57.000 Palestiniens majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, dont les chiffres sont considérés comme crédibles par l’ONU.