Le syndicat espagnol Unión General de Trabajadores (UGT) a annoncé, le 4 août dernier, le lancement d’une grève nationale contre Azul Handling, la société chargée des services d’assistance au sol de Ryanair dans les aéroports espagnols.
Le débrayage qui débutera le 15 août, s’étendra jusqu’au 31 décembre 2025, marquant une confrontation prolongée entre les salariés et la compagnie aérienne irlandaise low cost via son prestataire local.
Selon l’UGT, les motifs de la grève sont clairs : « précarité permanente » des conditions de travail, non-respect des droits fondamentaux des salariés et refus de l’entreprise d’engager des négociations constructives avec les représentants du personnel.
Le syndicat réclame l’ouverture de « véritables négociations » pour améliorer les conditions de plus de 3.000 employés opérant dans les aéroports espagnols au service de Ryanair.
La grève s’articulera autour d’un calendrier ciblé : une première action coordonnée est prévue les 15, 16 et 17 août, à la veille du week-end prolongé de l’Assomption, période de forte affluence touristique. Ensuite, les arrêts de travail se poursuivront tous les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, aux heures de pointe : de 5h à 9h, de 12h à 15h, et de 21h à 23h59.
L’impact potentiel de ce mouvement social s’annonce significatif pour Ryanair, qui dépend fortement de l’activité d’Azul Handling dans les principaux aéroports espagnols, en particulier durant la haute saison estivale.
Dans un contexte où Ryanair est régulièrement accusée de contourner le dialogue social dans plusieurs pays européens, l’UGT entend faire de ce mouvement un levier pour faire pression sur la direction de la compagnie irlandaise. À ce jour, ni Ryanair ni Azul Handling n’ont officiellement réagi à l’annonce de cette grève en Espagne.