La prière du vendredi a été tragiquement interrompue par plusieurs explosions survenues dans une école coranique de la capitale indonésienne, faisant vingt blessés dont quinze élèves et cinq enseignants.
L’incident, qui s’est produit vers 12h30 heure locale dans l’enceinte du lycée d’État n° 72 dans le nord de Jakarta, a provoqué une onde de choc dans tout le pays.
Selon les premiers bilans fournis par les services d’urgence et rapportés par le Jakarta Globe, la majorité des victimes a souffert de blessures légères, principalement causées par des éclats de verre et la violence de la déflagration. Aucune de leurs blessures n’a été jugée critique par les médecins, mais le choc psychologique reste important parmi les élèves et le personnel de l’établissement.
Dans les heures suivant l’incident, une équipe de déminage a procédé à une inspection minutieuse des lieux, tandis que les enquêteurs commençaient leur travail. Les premières hypothèses privilégient la piste d’un accident, possiblement dû à un court-circuit ou à un dysfonctionnement d’appareil électronique. Cependant, la découverte d’objets suspects à proximité immédiate du site a complexifié l’enquête.
Les forces de l’ordre ont en effet mis la main sur des composants électriques similaires à ceux utilisés dans la fabrication d’engins explosifs artisanaux, ainsi que sur une télécommande et plusieurs répliques d’armes à feu. Ces éléments, bien que n’étant pas nécessairement liés à l’explosion, ont conduit les autorités à élargir leur champ d’investigation.
La police nationale indonésienne a confirmé que toutes les preuves matérielles recueillies sur place seraient soumises à une analyse forensique approfondie.
La présence des répliques d’armes et des composants électroniques inhabituels dans un environnement scolaire soulève de sérieuses questions sur les circonstances exactes de cette explosion. Les autorités n’écartent aucune piste, mais insistent sur la nécessité d’attendre les résultats des expertises techniques.

