La Samir aura-t-elle une nouvelle vie ? Les propos du gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri, laissent entrevoir une lueur d’espoir pour une reprise de la raffinerie après la décision de liquidation judiciaire, prononcée lundi par le tribunal de commerce de Casablanca.
Abdellatif Jouahri était catégorique mardi, lors du point de presse traditionnel suivant la réunion trimestrielle du Conseil d’administration de Bank Al-Maghrib. La liquidation judiciaire « ne veut en aucun cas dire fermeture de la raffinerie », a-t-il assuré. « Après la liquidation judiciaire de la SAMIR, il y aurait peut-être un autre preneur, Etat ou entreprise ».
Par ailleurs, le gouverneur de Bank Al-Maghrib pronostique une baisse de croissance pour 2016 à 1% seulement. Le taux le plus faible depuis de nombreuses années. L’impact de la mauvaise campagne céréalière est évident, mais pas seulement. Le PIB non agricole ne serait pas reluisant non plus, ne dépassant pas 2,9%.