Certains diront que c’était inévitable. Les épreuves du Bac ont encore fuité mardi, au premier jour des examens, avec des éléments de réponse qui se sont retrouvés sur des pages Facebook.
Les fuites ne se sont pas produites avant, mais après le début des examens. Ce qui suppose l’utilisation de smartphones pour communiquer les épreuves à l’extérieur des établissements.
La veille, 7 personnes avaient été arrêtées par les services de la sûreté nationale (DGSN) à Rabat, Salé, Fès, Sidi Slimane, Taroudant et Biougra. Elles sont soupçonnées d’être impliquées dans la création et l’administration de pages sur les réseaux sociaux dans l’objectif de faire fuiter des épreuves du baccalauréat.
Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre des opérations proactives visant à réprimer toute tentative de faire fuiter les épreuves du baccalauréat et la fraude via les nouvelles technologies de l’information, indique mardi un communiqué de la DGSN.
Les perquisitions effectuées par les services de la sûreté nationale ont permis la saisie de matériels informatiques et de supports électroniques destinés à faciliter les opérations de fraude.
Les mis en cause font l’objet d’une enquête judiciaire menée sous la supervision des parquets compétents, indique le communiqué soulignant que les opérations proactives vont se poursuivre afin de lutter contre toute tentative de fuite des épreuves.
Les services de la DGSN avaient déféré devant les autorités judiciaires compétentes, durant la semaine dernière, 90 personnes, soupçonnées d’être impliquées dans une tentative de fuite des épreuves de la 1ère année du baccalauréat via des pages spécialisées sur Internet ou des groupes de tchat sur des applications du téléphone mobile.