Deux parmi les plus importants syndicats du pays ont appelé à voter contre les partis de la majorité. Après l’UMT, c’est au tour de la CDT d’appeler à un vote sanction contre la majorité sortante.
Dans le viseur des deux formations syndicales, le parti islamiste du PJD qui conduit l’actuelle coalition. Son leader et chef du gouvernement Abdelilah Benkirane est en effet accusé par les syndicats d’avoir torpillé le dialogue social. La réforme controversée des retraites imposée par Benkirane au dernier tour de piste de son mandat, n’est pas le seul point de désaccord.
Des sources syndicales indiquent que les dirigeants syndicaux ont été surtout ulcérés par l’attitude condescendante, voire méprisante du chef du gouvernement à leur égard. Il s’agit là de nouvelles voix que Benkirane s’est aliéné à une semaine des législatives du 7 octobre qui s’annoncent très serrées pour le PJD face à un PAM résolu à en découdre avec le parti islamiste.