L’assassinat du député Abdellatif Merdas n’est finalement qu’une sordide affaire d’argent, de sexe et de désir de vengeance et n’a rien à voir avec le crime organisé transnational ou le terrorisme.
Ce sont les conclusions de l’enquête dont les détails ont été expliqués lundi par le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca, Hassan Matar.
La veuve du député assassiné est au cœur de ce meurtre qui a été exécuté par son amant, alors que deux autres personnes sont accusées de complicité, dont l’une serait encore recherchée.
Le BCIJ relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avait arrêté vendredi dernier, les présumés impliqués dans l’assassinat du parlementaire, dans la nuit du 7 mars devant son domicile à Casablanca.
Les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont abouti, grâce à la collecte de données techniques et à leur analyse, à la découverte de preuves matérielles irréfutables sur la base des indices prélevés sur la scène du crime. La reconstitution de l’assassinat du parlementaire Abdellatif Merdas avait eu lieu dimanche.