Les trois-quarts des émigrants de la région de Tadla-Azilal étaient, avant les années 2000, des agriculteurs, exploitants ou ouvriers agricoles, et le chômage a été la cause principale de l’émigration pour 26% d’entre-eux, indique une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
« Parmi les émigrants qui ont quitté leur région depuis l’an 2000, les trois-quarts étaient des agriculteurs, exploitants ou ouvriers agricoles, suivis des artisans, ouvriers qualifiés et manœuvres », précise le HCP qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée auprès des Marocains Résidant à l’Etranger dans la région de Tadla-Azilal, à l’occasion de la journée nationale des MRE.
Le chômage intervient comme cause principale de l’émigration pour 26% des émigrants, presque à égalité avec la faiblesse des revenus ou l’amélioration du niveau de vie (31%). Dans l’écrasante majorité des cas, les transferts des MRE de la région Tadla Azilal, sont inférieurs à 10.000 dirhams, relève le rapport, ajoutant que pour uniquement un cinquième des émigrants, ces transferts étaient évalués à plus de 10.000 dirhams.
Les transferts des émigrés servent à satisfaire plusieurs besoins à la fois (66%). Lorsque ces besoins sont précisés, ce sont surtout les besoins quotidiens ; nourriture, vêtements, achats d’articles ménagers ou encore le loyer qui se taillent la part du lion (25%), précise le HCP qui a procédé à l’élaboration en 2016 du rapport d’analyse de cette enquête, intitulé « Migration internationale au Maroc : Cas de la région de Tadla-Azilal ».