La Banque mondiale a annoncé mardi un appui additionnel de 125 millions de dollars pour le développement et la construction des centrales de Noor-Midelt I et II.
Ces deux centrales, dont la conception et la construction seront pilotées par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), cumuleront à terme une capacité de 600 à 800 MW.
Ces installations constitueront le deuxième complexe solaire thermodynamique à concentration (CSP) construit dans le cadre du Plan solaire marocain Noor, précise l’Institution de Bretton Woods dans un communiqué. Ce plan occupe une place centrale dans la volonté du Maroc de générer 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
La centrale Noor-Ouarzazate, qui devrait être livrée cette année avec une capacité de 580 MW, sera le plus grand complexe CSP au monde. Elle permettra d’alimenter en électricité plus d’un million d’habitants, mais aussi de réduire la dépendance du Maroc au pétrole à hauteur de 2,5 millions de tonnes par an, et les émissions de carbone de 760 000 tonnes par an.
Le complexe électrique de Noor-Midelt, qui sera encore plus grand que celui de Noor-Ouarzazate « confirme le rôle pionnier du Maroc dans la région en matière d’énergie renouvelable », a commenté Marie Françoise Marie-Nelly, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.
Pour sa part, Sameh Mobarek, spécialiste senior de l’énergie à la Banque mondiale et coresponsable des projets Noor, estime que MASEN « est arrivée à maturité en quelques années seulement, montrant aux autres pays de la région qu’ils peuvent s’inspirer de son exemple pour mettre en œuvre avec succès leurs politiques d’énergie renouvelable ».