La Banque mondiale (BM) a approuvé, mercredi, un prêt de 275 millions de dollars en faveur du Maroc destiné à l’appui des politiques de développement pour la gestion des risques de catastrophe et assorti d’une option de tirage différé en cas de catastrophe (ou Cat DDO).
Cette opération a été conçue pour aider le pays à être mieux en mesure de gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe, indique la BM dans un communiqué.
« Ce nouveau financement avec option de tirage différé a pour objectif d’aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s’inscrivant dans la continuité d’un précédent projet financé par la Banque mondiale — le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience », souligne Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.
Ce prêt viendra soutenir des réformes destinées à renforcer le cadre financier, administratif et opérationnel du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC) qui assure un rôle capital et complémentaire à celui des assurances privées en fournissant une indemnisation aux personnes non assurées, dont spécifiquement les populations pauvres et les plus vulnérables.
Il s’appuie sur des instruments de financement du risque sophistiqués et permet de couvrir les pertes causées par une inondation ou un séisme.
Le programme entend également établir un registre des bénéficiaires afin de fournir une indemnisation rapide et ciblée aux victimes d’une catastrophe.
En cas de catastrophe naturelle, elle permettra au gouvernement d’accéder immédiatement à des liquidités, apportant ainsi une ressource supplémentaire cruciale aux politiques de gestion du risque du Maroc.